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    Sleepy Hollow (1999)

    Réalisé par Tim Burton, avec Johnny Depp, Christina Ricci, Christopher Walken, Michael Gambon.

     

    1799. D'étranges meurtres ont lieu dans un petit village. Les corps sont retrouvés décapités, les têtes ne sont plus sur les lieux. Les villageois sont persuadés qu'ils ont été commis par le Cavalier sans-tête. New-York leur envoie Ichabod Crane, un enquêteur étrange et peureux. 

     

    Un de mes films préférés de Tim Burton : c'est assez dingue tout en étant flippant.

    Le film est en couleur mais le décor, les costumes, les corps sont si peu colorés que l'on pourrait penser que c'est du noir et blanc. Le rouge ressort de ces couleurs « fades ». Burton va utiliser la même esthétique pour Sweeney Todd, Le Diabolique barbier de Fleet Street. Dans les deux films, le rouge, la couleur du sang parait faux, fabriqué. Il y a beaucoup de sang, c'est gore parfois, mais on voit que c'est faux, ça rassure en quelque sorte. Je trouve cette esthétique très belle, très bien faites. Elle colle parfaitement à l'univers de Tim Burton.

    Johnny Depp me fait beaucoup rire dans ce film : comment peut-on enquêter sur des meurtres alors que le sang nous dégoûte ? Ça paraît impensable mais pas avec la version d'Ichabod Crane par Burton. A part Depp, il y a un joli petit casting, Burton sait bien s'entourer (voir au dessus).

    Je ne vous conseillerais pas fortement de le voir, car c'est plutôt spécial. Mais bon je voulais vous faire partager ce film, qui me fait rire et peur en même temps.  

     


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  •  Sources des images : allociné - disney-planettéléstar

     

    La Reine des Neiges (2013)

     

    Réalisé par Chris Buck et Jennifer Lee, avec les voix françaises d'Anaïs Delva et d'Emmylou Horns. 

     

    L'amour de deux soeurs, Elsa et Anna. Elsa est couronnée reine à sa majorité. Mais la cérémonie dérape et l'assistance découvre les pouvoirs qu'elle possède. Elle plonge le royaume d'Arendelle dans un hiver sans fin en s'enfuyant. Anna part à sa recherche pour essayer d'arranger les choses et faire revenir l'été.

     

    Je trouve que ce film marque un changement dans les productions Disney et c'est pourquoi je l'ai choisi. C'est encore une histoire d'amour mais d'un autre genre. L'amour entre sœurs.                  Il n'y a pas de méchants dans l'histoire à proprement parlé. Bien sûr il y en a, mais ils font partis d'intrigues secondaires. Ensuite, Disney casse le cliché du coup de foudre qui finit en mariage, avec l'histoire d'Anna et de Hank. On voit naître une histoire d'amour très rapide (quelques heures après leur rencontre) qui s'effondre car Hank est en fait un imposteur cherchant le pouvoir. L'héroïne, Elsa, montre son indépendance, ce qui était peu présent dans les Disney (je ne dis pas qu'il n'y en avait pas). Et pour finir, les chansons ! On les retient facilement, on les chante à tue-tête, et on adore !

     


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    Dallas Buyers Club (2014)

     

    Réalisé par Jean-Marc Vallée, avec Matthew McConaughey, Jared Leto et Jennifer Garner.

     

    Dallas Buyers Club se base sur l'histoire vraie de Ron Woodroof, un cowboy homophobe qui apprend qu'il est séropositif et qu'il lui reste 30 jours à vivre. Voulant s'éloigner des traitements que l'hôpital veut lui proposer, il prend d'autres traitements et fonde le Dallas Buyers Club pour vendre ces médicaments à d'autres malades.

     

    Le film m'a particulièrement touché pour plusieurs raisons. D'abord, par le personnage de Ron Woodroof qui est un connard (soyons honnêtes). La maladie remet en cause tous ses préjugés. Il rencontre des personnes et se lie d'amitié avec elles qu'il aurait insulté quelques mois auparavant. Le personnage est interprété par Matthew McConaughey, un acteur que j'adore. Son jeu dans le film est époustouflant. On trouve également Jared Leto qui interpréte Rayon, un travesti séropositif. Un autre acteur que j'aime particulièrement, qui n'hésite pas à se métamorphoser complètement pour jouer un rôle (Chapitre 27, Mr Nobody). Les acteurs qui se donnent à fond dans un rôle m'impressionnent toujours. C'est dommage parce que parfois ils risquent leur santé et leur vie pour cela (comme par exemple Christian Bale dans The Machinist). C'est une histoire touchante, qui nous fait réfléchir sur notre façon de pensée. La vie est courte, cela ne vaut pas le coup de la passer à haïr les gens. Il faut toujours avoir l'esprit ouvert, la vie nous surprendra d'autant plus.

     


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